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 definition du vampire

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POCALYP
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POCALYP


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MessageSujet: definition du vampire   definition du vampire Icon_minitimeMar 16 Mar - 20:26

- Vampire: n. m. ( De l'Allemand Vampyr). Mort qui, suivant la superstition populaire, sort du tombeau pour sucer le sang des vivants.

Le personnage du vampire, légendaire créature drapée de mystère qui s'éveille à la nuit tombée et se régénère en s'abreuvant du sang des mortels, hante notre monde imaginaire depuis bien des siècles. Mais il n'est pas né de notre seule imagination, sa légende prend racine dans d'innombrables récits et témoignages, superstitions et faits divers.

Depuis l'aube de l'humanité l'on peut retrouver à travers tous les pays les traces de ce que nous appelons des vampires, ou autres créatures similaires. Aucune terre, aucun temps et aucune société humaine ne fut épargné.
La crainte du vampire remonte aux terreurs nocturnes de l'âge des cavernes et du retour des morts malfaisants: c'est en leur honneur que l'on sacrifiait jadis les esclaves, les prisonniers, les veuves et les concubines.
L'arbre généalogique du vampire est relativement simple à remonter: d'après nos connaissances actuelles, les peuples assyriens et babyloniens furent les premiers en en faire mention. Dans l'ancien Empire Assyrien on se livrait à des incantations pour neutraliser les esprits maléfiques qui cherchaient à se nourrir de la chair des vivants.

Le culte du vampirisme est évoqué dans l'Égypte ancienne, où le culte des morts imposait des cérémonies complexes au cours desquelles les prêtres vénéraient une divinité ayant pour forme un oiseau au plumage noir. Cet oiseau funeste symbolisait l'âme du défunt dans son voyage vers le royaume des ombres.



Le mort, toujours actif, mais dans l'autre monde, pouvait à l'occasion revenir parmi les vivants pour les tourmenter ou les entraîner avec lui à tout jamais.
Une tradition remontant à l'Antiquité consistait à placer dans la tombe du défunt divers objets qui avaient pour fonction de combler les besoins de ce dernier et de lui ôter, par là même, toute envie de réclamer quoi que ce soit. Un peu partout dans le monde le mort partait avec des provisions de bouche car l'on croyait à une grande similitude entre le monde terrestre et celui des âmes. Cela évitait au cher disparu des fringales inopinées qui l'auraient poussé vers des retours en arrière indésirables. On lui fournissait donc des grains dans des bols et des boissons dans des jarres. Curieusement, on a souvent retrouvé dans des sépultures anciennes des graines de pavot, probablement pour leurs effets narcotiques, destinées à encourager le défunt à " dormir " plutôt qu'à revenir errer là où on le l'attendait plus.

Dans certaines civilisations, on estimait que si le défunt avait besoin de nourriture, il lui fallait également une occupation. C'est ainsi qu'on a découvert des faucilles dans les tombeaux des paysans, symbolisant bien sûr les travaux des moissons. Nourriture et outils avaient pour devoir de maintenir le cadavre occupé et repu jusqu'à ce qu'il perde toute velléité de faire le chemin en sens inverse.
Rome eut ses collèges de prêtres chargés d'apaiser les lémures et les spectres. Platon, Suétone et Apulée n'ont point dédaigné d'en disserter. Les âmes des défunts de la Grèce antique, des héros et des brigands notamment, étaient condamnés à errer dans le monde des vivants sous forme d'ombres exigeantes et néfastes. Le gonflement d'un cadavre était une preuve irréfutable que l'on avait à faire à un vroucolacas. Homère précisait que les créatures de l'Hadès éprouvaient le désir de revivre encore par l'insertion du sang qu'elles buvaient goulûment. Ainsi, Oedipe prétendait que " son corps froid viendra sucer le sang chaud " des Thébains, après leur défaite. ( Sophocle, oedipe, v . 261.)
En Chine ancienne, le Ch'ing Shih aux larges yeux rouges et aux serres de vautour s'emparait des morts trop hâtivement inhumés, et les bouddhistes entretenaient l'idée que les vampires, qui sortaient du monde souterrain poussés par la faim et la soif à moins qu'on ne leur offrît des sacrifices, venaient se servir directement dans le garde-manger humain. Ils ne pouvaient accomplir leurs forfaits que durant les heures qui séparent le coucher du soleil des premières lueurs de l'aube. Cette croyance était fondée sur l'existence d'un dieu solaire qui avait plein pouvoir sur toute chose ici-bas.
En Malaisie, le vampire apparaissait sous la forme d'un gigantesque moustique, le Pennaggalan, composé d'une tête d'homme, sans le tronc, mais avec un estomac pendant au cou. Le Vétala indien quand à lui tournoyait autour des lieux d'incinérations. En Polynésie, sévissait le " Tu " ou " Talamaur ", arrachant la chair de ses victimes, qu'il avait auparavant séduites. Ses goûts allaient, de préférence, vers la chair prélevée sur des cadavres frais, afin de se repaître des derniers soubresauts de vitalité de ceux-ci.
Chez les Achantis du Ghana, des Démons à l'épiderme phosphorescent se jetaient du haut des arbres sur les noctambules imprudents.
Au Mexique, le dieu Tezcatlipocâ, traînant un corps décomposé et poussant des cris de rapace protégeait les vampires et les loups-garous.
Les tribus bantoues Ovambo, en Afrique Australe, coupaient la tête et les membres des défunts pour prévenir le retour d'une cohorte d'esprits dans le monde des vivants.
Les habitants du pays des Cafres avaient la conviction que les morts revenaient et se régénéraient en buvant le sang humain. Ils ne revenaient de toutes façons que pour cela. Il était donc vivement conseillé de camoufler toute blessure et de couvrir de terre le sang répandu car si cela n'était pas, un esprit malin se précipiterait sur la moindre goutte de sang pour se réincarner en une créature épouvantable.

A l'époque païenne, afin de stabiliser à sa vraie place le mort susceptible de se lever de sa tombe, les Slaves de l'Ouest faisaient grand usage de la " pierre de cadavre " : on déposait sur la poitrine du défunt une pierre plate, et pour renforcer l'efficacité du procédé, on immobilisait parfois les membres grâce à des pavés de moindre taille. On empalait et on brûlait des revenants au XII siècle.
En Europe, à l'époque médiévale, notamment dans les Balkans, des hordes de vampires infestaient littéralement villes et villages, décimant les populations. Les prêtres et les seigneurs de la région étaient chargés d'établir des " rapports scientifiques " afin de trouver de possibles parades à d'aussi abjectes malédictions. Lorsque les troupes Autrichiennes envahirent les territoires les plus reculés de l'Europe de l'Est, telles la Serbie et la Valachie, par exemple, les populations avaient d'étonnantes pratiques: ils avaient coutume d'exhumer leurs morts afin de les tuer car la peur des vampires était telle que les villageois estimaient que la seule façon de les reconnaître était de repérer la moindre anomalie sur un cadavre, signe évident d'une manifestation de nature vampire, qu'il soit trouvé en état de décomposition ou en parfait état de conservation.

Certains érudits assistèrent à ces exhumations et en rédigèrent des comptes rendus détaillés. Ces témoignages nous sont parvenus aussi bien de l'Empire Austro-Hongrois que d'Allemagne, de France ou d'Angleterre. Ainsi, l'Europe toute entière put-elle constater que des pratiques ayant pris naissance dans les premiers âges de l'humanité étaient toujours d'actualité. On découvrit alors que le vampire slave," l'Oupir " , trouvait son équivalent dans presque toutes les cultures d'Europe, dont les folklores nourrissaient, sous diverses appellations, des créatures maléfiques de la même espèce.
Les savants de l'époque s'attachèrent à trouver des cas comparables dans des civilisations aussi éloignées que la Chine, l' Indonésie ou les Philippines.
Nombreuses furent les trouvailles archéologiques diverses, le vampirisme ayant fait l'objet d'études sérieuses de la part de savants confirmés, d'origine allemande et soviétique.
Les exemples ne manquèrent pas dans les pays Slaves. Les individus soupçonnés de vampirisme, dont les tombes étaient le plus souvent orientées d'Est en Ouest, sans que l'on sache aujourd'hui vraiment pourquoi, pouvaient être couchés sur le ventre. Ainsi, lorsque le défunt tentait de se relever, il trouvait devant lui la terre et s'enfonçait de plus en plus belle en elle lorsqu'il redoublait d'efforts. Et s'il désirait mâcher après sa mort, il avait ainsi quelque chose à se mettre sous la dent. On a trouvé ainsi trois tombes près de Veronej, dans lesquelles les morts avaient été disloqués par élongation, puis étendus sur le ventre. On leur avait de plus cloué une croix de bouleau derrière le crâne.



A Platkow, furent découverts deux squelettes dont l'un présentait un trou occipital. Une grosse pierre avait été posée sur la poitrine des deux cadavres et l'on avait pris soin de les inhumer dans un endroit écarté du cimetière. On découvrit, dans une nécropole de Bartelsdorf, de lourdes pierres pesant sur la poitrine des morts, tandis que d'autres avaient été disposées sur les chevilles, sur la tête et occasionnellement sur les mains. Certaines portaient des croix taillées avec un instrument métallique.
En Poméranie, dans un cimetière de Rawsn, on exhuma des squelettes recouverts d'une rangée de pierres plates s'étendant de la tête à l'abdomen. En Tchécoslovaquie, à Lahovice, c'est le squelette d'un jeune homme qui fut découvert avec des pierres sur la tête, les cuisses, les mains et la poitrine.
On pourrait multiplier les exemples de tombes datant du XIe au XIIIe siècle où les morts d'origine slave se trouvaient à jamais immobilisés par ce procédé. Les sépultures d'enfants, en particulier, toujours très isolées des autres, offrent le spectacle de cadavres entièrement écrasés. De même, un nombre exorbitant de squelettes furent retrouvés dans leur tombe avec les genoux, les poignets ficelés, et, comme en Bulagarie, roulés dans un tapis.
Dans la partie du cimetière de Dyhernfurth, en Silésie, réservée aux " infâmes " (suicidés, homosexuels, bannis ,excommuniés...), on découvrit un squelette chargé de pierres dont le crâne avait été transpercé de part en part avec un long clou de fer. Les traditions orales et écrites ne font aucune allusion à ce mode de protection antivampirique, mais il semblerait pourtant que les Slaves du Sud en aient usé. D'autres squelettes furent trouvés la tempe perforée par une longue pierre pointue, dans une nécropole située près de Tavrov.
Dans la nécropole de Lagov, tous les cadavres d'enfants avaient été inhumés avec une pièce d'argent entre les deux incisives supérieures, et certains avaient été cloués par les mains à la planche qui forme le fond du cercueil.

L'archéologie devait encore mettre en évidence une autre mesure propre à immobiliser le vampire dans sa tombe et à l'empêcher de mastiquer: le caillou ou le bout de métal que l'on déposait dans la bouche du mort... Une parade fort utilisée pour faire obstacle à la soif du vampire était de lui introduire une épine sous la langue: ses victimes pourraient ainsi utiliser cette arme pour se défendre. Parfois, ce sont des objets métalliques que l'on avait enfoncés dans la bouche: couteau, clou, pointe...



Une pièce de monnaie était fréquemment ajoutée dans la main du cadavre. Suivant les diverses constatations, la présence d'un pieu de frêne, de tremble ou d'aubépine apparaît comme extrêmement fréquente. En Roumanie, on se protégeait préventivement en plantant à l'intérieur de la tombe un ou plusieurs pieux taillés en pointe, de sorte que le monstre ne pouvait s'extirper sans se trouver transpercé, et donc " tué ", ceci afin que les villageois n'aient pas besoin de vivre en état d'alerte permanente. Furent estimés à 5,8% le nombre de morts " immobilisés " d'une manière ou d'une autre en ces contrées.

Si, malgré toutes les précautions prises, un vampire rôdait dans les parages, il existait quelques recettes... souveraines, qui permettaient de se protéger d'un éventuelle agression. Diverses substances avaient la réputation d'être efficaces. Par exemple, l'ail était largement employé, car il était sensé être honni des vampires, qui lui auraient trouvé une odeur exécrable. Dans une maison, au moyen de chapelet d'ail, on pouvait fabriquer un véritable bouclier anti-vampires: on en mettait dans les tombes par mesure préventive, ou bien la famille du défunt en portait en sautoir ou en accrochait un peu partout dans les pièces, autour des fenêtres, des portes et au-dessus des lits. On en frottait les chambranles des ouvertures et même les animaux de ferme...



Il faut noter que l'usage de l'ail était de toutes façons systématiquement adopté en cas d'épidémie, de quelque nature qu'elle fût: on en mangeait, on s'en faisait des colliers... Les propriétés antibiotiques de ce condiment sont reconnues, et, de tout temps, il a été recommandé en cuisine pour ses vertus médicinales.
Il existait de nombreuses similitudes entre la peste et le vampirisme, car celui-ci était réputé contagieux comme s'il se propageait par un virus; on pensait aussi que la mauvaise odeur, notamment l'odeur de la mort, était également cause de maladie (dont on ignorait les causes réelles). Les populations tentaient donc de s'en protéger en lui opposant d'autres parfums aussi corsés, qui devaient jouer le rôle d'antidote. L'ail faisait donc parti de cet arsenal, au même titre que l'aconit et bien d'autres simples, à ceci près que sa réputation médicale, déjà à cette époque, n'était pas usurpée. Les couteaux d'argent, glissés sous les matelas et les berceaux devaient renforcer la barrière. Rien dans les légendes ou le folklore ne laisse à penser que les population se servaient de crucifix afin de se prémunir des vampires.

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